Imaginez une course d’environ 80K et 5000 mètres de dénivelé positif dans des sentiers hyper techniques et rocailleux comme c’est pas possible. Juste pour vous rendre à la ligne de départ, vous devrez parcourir près de 6 kilomètres et 600 mètres de D+. À pied, bien entendu.
Lire la suiteMa montre vibre. « Hors parcours », qu’elle me dit. Encore… Je sors mon cell. Me localise sur la carte téléchargée (parce qu’ici, il n’y a pas de réseau, tsé). Je suis sorti du sentier. Encore… Je reviens sur mes pas, cellulaire à la main. Finis par retrouver la dernière balise rouge en forme de triangle. Il fait nuit noire. J’ai juste hâte de sortir du bois. Je tourne sur moi-même, à la recherche de la prochaine balise en forme de triangle marquée SF. Une balise qui réfléchit fuck all parce que ce sentier n’est absolument pas conçu pour être parcouru la nuit. Ni pour être couru tout court.
Lire la suite« Ben voyons, t’as même pas l’air content! Es-tu fier de toi au moins? » Ma blonde a le don de me poser les bonnes questions.
Lire la suitePas un, pas deux, pas trois, mais bien quatre litres de Coke. C’est ce qui m’a permis de ressusciter d’entre les morts et de surmonter le QMT 110, samedi. Lire la suite
Ça doit faire une douzaine d’heures que je cours. Je suis dans un creux de vague. Très creux. Depuis le 45e kilo environ, j’ai mal. De plus en plus. Ça fait 20 km que j’endure la douleur en me demandant bien comment je vais faire pour finir mon premier 100 miles avec pas de jambes et des genoux qui lèvent de moins en moins haut. Il me reste près des deux tiers du parcours à faire, mais avec environ 20 pour cent de jambes. C’est fou à quel point on oublie que ça fait mal, un ultra. Lire la suite
Disons-le crûment: je suis reconnu pour mes plans de marde. Plusieurs amis pourront en témoigner. Lire la suite