Je l’admets d’emblée: j’ai peur. Mon premier 100 miles complété, il y a un peu plus de deux semaines, ne s’est pas déroulé comme je l’imaginais. Je m’attendais… à pire. À bien pire. Et ça me fout la trouille. Lire la suite
À moins de trois jours du 160K du Bromont Ultra, j’aimerais écrire que je suis top shape. J’aimerais écrire que je trouve ça difficile d’être en taper. J’aimerais écrire que je me retiens à deux mains pour ne pas aller courir. Parce que ça devrait être ça. Mais non. À trois jours de ma plus grosse course à vie, la vérité est tout autre. Lire la suite
«Coudonc, t’entraînes-tu pour une Color Run?» La question se voulait une blague un peu chienne, du genre que je lance moi-même trop souvent à mes amis qui sont capables d’en prendre. C’était à mon tour de me faire servir ma propre médecine. Paf! Direct dans les dents. Lire la suite
Ça doit faire une douzaine d’heures que je cours. Je suis dans un creux de vague. Très creux. Depuis le 45e kilo environ, j’ai mal. De plus en plus. Ça fait 20 km que j’endure la douleur en me demandant bien comment je vais faire pour finir mon premier 100 miles avec pas de jambes et des genoux qui lèvent de moins en moins haut. Il me reste près des deux tiers du parcours à faire, mais avec environ 20 pour cent de jambes. C’est fou à quel point on oublie que ça fait mal, un ultra. Lire la suite
Ça s’en vient beaucoup trop rapidement! Il ne reste que trois semaines avant mon premier 100 miles à vie et je n’ai pas trop l’impression d’être prêt! Mais peut-on l’être vraiment? J’ai beau avoir plusieurs 100K et un 125K derrière la cravate, on dirait que je vais me frotter à une distance monstrueusement plus imposante. Comme si je passais du demi au marathon, en fait. Lire la suite